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Jason Déry n’a jamais participé aux programmes sportifs de Jeunesse au Soleil dans son enfance, mais le DJ et entrepreneur de 33 ans se souvient de l’importance vitale de l’organisme pour sa famille lorsque sa mère, Sandie Czop, luttait, seule, pour élever trois garçons en pleine croissance.

Mme Czop, qui travaille aujourd’hui comme éducatrice, se remémore avec humour comment l’orgnisme est entré dans leur vie, car cette histoire lui semble tout droit sortie d’une autre époque.

Elle se souvient avoir envoyé une lettre manuscrite à Jeunesse au Soleil à propos de la fois où Jason, qui avait 12 ans, a trouvé un sac perdu de cartouches de jeux vidéo provenant d’un magasin de location de vidéos local. Au lieu de les garder pour lui, son premier réflexe a été de les rendre pour que la personne qui les avait perdues ne soit pas pénalisée. Jeunesse au Soleil a récompensé son honnêteté en lui offrant une nouvelle bicyclette lors de sa distribution annuelle de bicyclettes, une tradition qui se poursuit aujourd’hui grâce à la générosité de M. Vélo, le regretté Avrum “Avi” Morrow, qui donnait anonymement des bicyclettes le jour de son anniversaire pour récompenser les enfants qui faisaient de bonnes actions.

Plus tard, Mme Czop a bénéficié de dons de vêtements de Jeunesse au Soleil, qui ont permis à ses garçons de rester bien habillés malgré ses difficultés financières.

« C’était vraiment spécial parce que cela permettait à mes enfants de maintenir une belle apparence… ils pouvaient continuer à ressembler à leurs camarades à l’école. J’en étais vraiment très reconnaissante. C’était vraiment agréable de savoir que nous pouvions aller chez Jeunesse au Soleil et conserver notre dignité en y entrant. Jamais n’y avons-nous senti le moindre embarras ou humiliation. »

– Sandie Czop

Pour compliquer encore plus leur vie, à la suite du divorce des ses parents, Jason Déry est devenu épileptique. Les nombreuses crises ont entraîné de fréquentes visites à l’hôpital et des dépenses supplémentaires pour l’essence, le stationnement, les repas et les soins médicaux, mais aussi, et c’est le pire, une perte de salaire pour Mme Czop, à cause de patrons peu compréhensifs.

« Ma mère était très douée pour garder un visage impassible. Mais nous l’avons parfois entendue s’effondrer et pleurer. Ce n’est pas facile », a déclaré M. Déry. « Nous avons été très chanceux que Jeunesse au Soleil soit là. »

Jason Déry maintenant âgé de 33 ans est DJ et entrepreneur. Lui et son meilleur ami Kevin Krupa rêvaient d’organiser une collecte de fonds pour aider les enfants défavorisés à faire du sport. Ils n’ont malheureusement jamais pu le faire ensemble parce que Krupa est décédé subitement l’année dernière, mais Déry a gardé leur rêve vivant en organisant un événement à la mémoire de son ami. L’organisme de bienfaisance qu’il souhaitait soutenir, Jeunesse au Soleil, l’organisation qui l’a beaucoup touché durant son enfance.

« La meilleure façon d’honorer le nom de Kevin était d’honorer notre mission, c’est-à-dire de recueillir des fonds pour une cause à laquelle nous croyions vraiment tous les deux », a déclaré M. Déry. « S’assurer que les enfants puissent jouer dans des sports organisés et ne pas se sentir exclus parce qu’ils n’ont pas d’argent. »

– Jason Déry

Depuis le début des années 2000, Jeunesse au Soleil a créé plusieurs programmes pour aider les familles aux prises avec des difficultés d’ordre médical, comme son programme de médicaments, qui aide les gens à payer les ordonnances et l’équipement médical non remboursés par le Régime d’assurance publique du Québec.

« Nous recevons des références de travailleurs sociaux des mileiux hospitaliers chaque année », affirme Johanne Saltarelli, directrice générale de Jeunesse au Soleil. « Plus que tout, notre priorité aujourd’hui est d’essayer d’aider les Montréalais à traverser cette poussée d’inflation qui se produit afin qu’ils puissent rester dans leur propre appartement ».

La hausse des coûts de la nourriture, des vêtements et du logement met à rude épreuve les nombreux Montréalais qui tentent de vivre avec un salaire minimum. D’ailleurs, 16 % des personnes que Jeunesse au Soleil a aidées l’an dernier étaient des travailleurs montréalais, un chiffre qui a doublé depuis l’année précédente.

Jeunesse au Soleil a distribué pour 6 millions de dollars de nourriture l’an dernier et s’attend à ce que la hausse des prix ait un impact sur sa banque alimentaire dans les mois à venir.

Heureusement, il y a des Montréalais généreux comme M. Déry, qui dit qu’il n’a pas fini de donner à Jeunesse au Soleil. Il prévoit un événement de basket-ball en été et un événement de hockey en hiver et encourage les autres à faire tout ce qu’ils peuvent pour aider l’organisme à poursuivre sa mission.

« Lorsque vous faites quelque chose de bien, d’une manière ou d’une autre, cela vous revient. C’est ainsi que j’ai vécu et cela m’a bien servi », a déclaré M. Déry. « J’ai l’impression que si tout le monde vivait un peu comme ça, nous serions tous un peu dans une meilleure situation. »

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