Bâtir
la résilience

Les programmes sportifs de Jeunesse au Soleil offrent des leçons de vie dont la portée dépasse le terrain de jeu.

Pour Dimitri Manolopoulos, entraîneur de football de Jeunesse au Soleil, réussir sur le terrain n’est pas aussi important que réussir dans la vie. C’est pourquoi lui et ses collègues bénévoles passent beaucoup de temps à insister sur l’importance de l’éducation auprès de leurs joueurs.

« Vous seriez surpris de constater que même dans une grande ville comme Montréal, tout le monde n’est pas nécessairement inscrit à l’école », indique M. Manolopoulos, qui entraîne les joueurs de football midgets de Jeunesse au Soleil de 16 et 17 ans, un âge où plusieurs ne savent pas encore quelle direction ils veulent prendre dans la vie.

Tout au long de la saison, lui et ses entraîneurs apprennent à connaître les joueurs et leur demandent où ils en sont dans leurs études et quels sont leurs projets d’avenir en dehors du football.

« Nous traversons tous des périodes difficiles, nous vivons tous de bons moments. Alors, comment rebondir quand on est au plus bas? Et comment ne pas trop se réjouir quand tout va bien? Je pense que ce sont des leçons importantes. »

– Dimitrios Manolopoulos

Cette question touche tout particulièrement Dimitri. Il y a 37 ans, il était l’un de ces joueurs, et l’entraîneur midget de l’époque, le regretté cofondateur de Jeunesse au Soleil, Earl De La Perralle, lui posait les mêmes questions.

Dimitri venait d’obtenir son diplôme d’études secondaires et pensait en avoir fini avec l’école. Il a alors annoncé à Earl qu’il cherchait du travail.

« Je pensais que j’étais très intelligent », déclare Dimitri. « Je pensais que je n’avais plus besoin d’aller à l’école, et lorsque j’ai approché Earl, il m’a dit qu’il avait quelque chose pour moi, à ma grande surprise. Je m’attendais à un peu de résistance de sa part, mais il ne s’est pas opposé. »

Earl a astucieusement proposé à Dimitri un emploi dans un entrepôt, qui l’a amené à passer de longues heures à classer des boîtes.

« Six à huit mois plus tard, l’école me semblait une bien bonne idée. »

En plus d’être divertissants et d’être d’excellents moyens de se faire des amis, les sports comme le football enseignent également des leçons de vie liées au caractère, à la résilience et à la discipline, selon Manolopoulos.

« Nous traversons tous des périodes difficiles, nous vivons tous de bons moments. Alors, comment rebondir quand on est au plus bas? Et comment ne pas trop se réjouir quand tout va bien? Je pense que ce sont des leçons importantes. »

– Dimitrios Manolopoulos

Aujourd’hui, Dimitri Manolopoulos est cadre à la Banque nationale du Canada et siège au conseil d’administration de Jeunesse au Soleil. Il attribue une grande partie de son succès à la persévérance scolaire, qui a toujours été l’un des principes directeurs d’Earl De La Perralle.

Bien que de nombreux Montréalais connaissent Jeunesse au Soleil pour sa banque alimentaire et ses autres programmes d’aide, le sport fait partie de l’ADN de l’organisme depuis que M. De La Perralle et Sid Stevens l’ont fondé, il y a 69 ans. Après toutes ces années, la philosophie de ces programmes n’a pas changé : peu importe la situation financière ou le niveau d’habileté d’un enfant, il a le droit de faire du sport.

Guinness Rider, directeur des services communautaires et des sports de Jeunesse au Soleil, a indiqué que l’objectif principal des programmes sportifs de l’organisme n’est pas uniquement d’entraîner les jeunes à gagner des championnats, mais aussi de les suivre et de les soutenir tout au long de leur parcours au sein de l’organisation et au-delà. Cela inclut des choses comme du tutorat, de l’aide financière pour leurs études sous la forme de bourses d’études, de l’aide pour rester en bonne santé grâce à une meilleure nutrition, et même, du soutien psychologique et émotionnel.

« Nous ne voulons pas seulement que les jeunes viennent apprendre à jouer au poste de défenseur ou à améliorer leur tir à trois points. Nous voulons qu’ils comprennent qu’en plus de faire du sport, ils intègrent aussi une communauté », déclare Guinness.

Selon Guinness, en faisant un don aux programmes sportifs de Jeunesse au Soleil, les Montréalais aident les enfants à sortir et à rester en bonne santé. Il ajoute que l’organisation cherchera à élargir son offre de loisirs dans les années à venir, car la ville manque cruellement d’opportunités sportives abordables.

M. Manolopoulos croit que lorsqu’ils sont immergés dans l’environnement de Jeunesse au Soleil, les jeunes ne peuvent qu’être influencés positivement par les efforts que fait l’organisation pour améliorer la vie des Montréalais moins fortunés de Montréal.

« Ils voient les gestes de l’organisation et les valeurs qui les sous-tendent, ce qu’elle fait au-delà du football, et je pense qu’il est important que les joueurs comprennent cela à un jeune âge. »

– Dimitrios Manolopoulos

Nombre de ces joueurs connaissent ensuite du succès et, comme Manolopoulos, reviennent pour aider l’organisation à rendre à la communauté qui les a aidés.

Il encourage les autres Montréalais à aider Jeunesse au Soleil, soit en faisant du bénévolat, soit en faisant un don pour les soutenir.

Pour en savoir plus sur les programmes sportifs de Jeunesse au Soleil et sur la façon dont vous pouvez soutenir ses efforts pour que les jeunes de Montréal restent en bonne santé, rendez-vous sur http://jeunesseausoleil.org/sports/

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