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Le sport permet non seulement aux enfants de s’amuser et de rester en bonne santé, mais il ouvre aussi la voie vers un avenir meilleur.
Frankie Isidore en est convaincu, ayant lui-même vécu cette situation, et espère faire vivre cette même expérience aux jeunes qu’il entraîne dans le cadre du programme de basketball de Jeunesse au soleil.
Originaire d’Haïti, mais ayant grandi au Canada, Frankie Isidore raconte comment le basketball a profondément marqué son enfance. Ce sport lui a permis d’éviter les dangers de la rue et a donné un sens à sa vie.
« Je venais d’un milieu qui n’était pas toujours très sécuritaire et le basketball m’a sauvé. J’étais soit dans un gymnase, soit sur un terrain de basketball. »
– Frankie Isidore
Frankie voit fréquemment des enfants qui lui rappellent sa propre histoire dans le quartier de Cartierville, à Saint-Laurent, où il vit avec sa femme Fatima et leurs six enfants.
« C’est un quartier très pauvre. Les enfants n’ont que le basket pour jouer, sinon ils sont dans la rue et qui sait ce qui peut leur arriver. Parfois, ces enfants qui n’ont rien, je réfère leur famille à Jeunesse au soleil où ils peuvent faire du sport sans avoir à se soucier de payer. »
Jeunesse au Soleil offre à la population montréalaise une variété d’activités sportives, tant récréatives que compétitives, comme le basketball, le football, le flag football, ainsi que des initiations au hockey et au rugby. L’équipement et le matériel sont fournis et payés par Jeunesse au soleil. En outre, il existe un club d’art et un camp de jour estival très prisé pour lequel des places sont encore disponibles.
La philosophie de ces programmes n’a pas changé depuis la création de l’organisme par Sid Stevens et le regretté Earl de la Perralle en 1954: peu importe ses aptitudes ou la situation financière de sa famille, tout enfant peut pratiquer un sport.
Frankie affirme que, peu importe le milieu d’où proviennent ses joueurs, sur le terrain, ils partagent tous la même passion pour le jeu. Bien qu’il encourage cette passion pour le sport, son rôle d’entraîneur ne se limite pas à l’enseignement des compétences spécifiques au basketball.
« Je veux qu’ils apprennent à mieux se connaître, qu’ils développent des talents qu’ils ne soupçonnaient même pas et qu’ils puissent contrôler leurs émotions pour prendre des décisions plus éclairées. »
– Frankie Isidore
Depuis sa création, Jeunesse au soleil s’est engagé à enseigner non seulement des compétences sportives, mais aussi des compétences de la vie quotidienne. Encourager ses membres à réussir autant dans les salles de classe que sur le terrain est l’un de ses principes fondamentaux.
Isidore, un véritable passionné de sport, dirige plusieurs équipes, que ce soit pendant la saison froide ou estivale. Cela se traduit par une participation régulière aux matchs ainsi qu’aux séances d’entraînement, où sa famille (composée de son épouse et de leurs six enfants) l’accompagne souvent. Pour gérer cette situation, il faut planifier soigneusement les horaires afin que tout le monde puisse arriver à destination au bon moment.
Cette entreprise deviendra moins compliquée en 2026 lorsque Jeunesse au Soleil ouvrira les portes de son nouveau siège social au 7501, boulevard Saint-Laurent, près du parc Jarry. Le nouveau bâtiment changera la donne pour les programmes jeunesse de l’organisme et qu’il n’aurait jamais été possible sans la générosité des Montréalais.

Frankie se réjouit également de la construction du nouveau bâtiment, qui donnera aux joueurs un sentiment de fierté et d’appartenance dans un environnement sûr et motivant où ils pourront s’épanouir.
Il est reconnaissant aux Montréalais de leur soutien à Jeunesse au soleil et les encourage à continuer de donner à une cause qui aide tant de personnes dans le besoin.
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