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Les Jeux de Lizanne Murphy

septembre 26, 2016

Les Jeux de Lizanne Murphy

Une ancienne des Hornets de Jeunesse au Soleil revient au nid pour nous raconter son aventure olympique.

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Les Jeux olympiques de Rio de Janeiro 2016 ont mené à une récolte historique de 16 médailles pour nos Canadiennes, telles que Penny Oleksiak  et Brianna Theisen-Eaton, qui ont contribué à la meilleure performance du Canada depuis les Jeux d’été d’Atlanta en 1996, soit 22 podiums. Au-delà de cette récolte plus que satisfaisante, des centaines d’athlètes nous représentaient, dont la Québécoise Lizanne Murphy, qui symbolise la quintessence même du sport par sa persévérance, son esprit d’équipe, sa force, son endurance, sa détermination et son courage.

L’athlète originaire de Beaconsfield est humble et généreuse, qualités qui font d’elle une personne d’autant plus attachante. De retour à Montréal, Lizanne a bien voulu prendre de son temps pour rendre visite à Jeunesse au Soleil afin de nous entretenir de son aventure olympique. Lizanne est une ancienne des Hornets de Jeunesse au Soleil, pour lesquels elle a joué au basketball lorsqu’elle était âgée de 12 à 17 ans. Elle a par la suite continué sa carrière au collège Dawson, où elle a décroché une bourse d’études pour l’université américaine Hofstra. Pendant son séjour à l’université, Lizanne a accumulé un total spectaculaire de 988 rebonds, le 2ème plus important  de tous les temps à Hofstra. Ses performances remarquables ont attiré l’attention de l’équipe nationale canadienne. Depuis 2007, elle fait partie de l’équipe nationale canadienne de basketball, au sein de laquelle elle a participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et aux Jeux Pan Am en 2015. L’équipe a d’ailleurs remporté la médaille d’or à ces Jeux, prenant l’équipe américaine par surprise en finale. Il va sans dire que les athlètes canadiennes avaient de grandes attentes quant aux Jeux de Rio 2016.

Créant des étincelles dès le début de la compétition, celle qui se décrit comme étant une joueuse volubile et fougueuse était évidemment très déçue du résultat final, d’autant plus d’avoir subie l’élimination aux mains de l’équipe française, pays où l’athlète canadienne évolue professionnellement depuis 2013. Malgré son désenchantement quant à cette performance, Lizanne est particulièrement fière du chemin parcouru et d’avoir tout donné pour son pays.  En effet, la dernière année aura été particulièrement difficile pour elle puisque, le 4 décembre dernier, elle subissait une opération au genou droit suite à la déchirure de ses ligaments croisés. Six mois jour pour jour après l’opération, elle était de retour sur les terrains de basketball, démontrant une fois de plus son éthique de travail exemplaire et sa grande persévérance. Dans un article publié sur le site de Radio-Canada, Rio 2016, le 22 juillet dernier, elle affirmait d’ailleurs au journaliste Guillaume Boucher : « Je n’ai jamais été la meilleure joueuse, mais j’ai toujours travaillé plus fort que la meilleure joueuse et j’ai pu être meilleure qu’elle ».

L’athlète de 6’1, dont les parents se sont mariés le premier jour des Jeux olympiques de Montréal en 1976, pourrait donc avoir terminé son parcours olympique, mais n’a pas pour autant fini de faire tourner les têtes. De retour à Angers, où elle est capitaine de son équipe, peut-elle espérer faire mieux qu’être nommée meilleure joueuse étrangère du Championnat français, comme elle l’a été lors de la saison 2014-2015 ? On lui souhaite tout le succès possible à Angers où elle renouera avec son équipe. En attendant son retour à Montréal, elle continuera à inspirer les gens à la maison et particulièrement les jeunes filles. Lizanne a d’ailleurs un message pour celles-ci en particulier: “C’est cool de jouer avec émotion et de tout donner pour obtenir ce que l’on veut vraiment.”

Q: Que pensez-vous faire une fois votre carrière de basketteuse terminée?

R: Je veux fermement revenir à Montréal et je veux absolument rester près de la communauté de basketball montréalaise… peut-être retourner sur les bancs d’école ou rester près du comité olympique canadien.

Q: Aimeriez-vous devenir entraîneuse?

R: Je ne veux pas faire une carrière d’entraîneuse à un niveau élevé, j’aimerais mieux entraîner des enfants, spécialement des filles âgées de 12 à 15 ans. C’est à cet âge que la carrière d’une athlète décolle… ou pas.

Q: En tant que vétérane de l’équipe olympique de basketball, quel était votre rôle au sein de l’équipe?

R: J’étais une meneuse au niveau vocal, car j’ai une personnalité enflammée. L’équipe perdra probablement 3 ou 4 personnalités et d’autres joueuses devront prendre le relais.

Q: Que représentait pour vous votre participation aux Jeux olympiques ?

R: Je sais que ça semble cliché, mais ce fut véritablement le plus beau moment de ma vie, spécialement pour une anglophone du Québec. Je suis fière de représenter le Québec et le Canada.

Q: Quel était votre meilleur moment olympique?

R: Malheureusement, cela ne s’est pas terminé comme nous l’espérions, mais l’expérience en entier fut merveilleuse. Chez les athlètes, il régnait un sentiment de “girl power” où nous nous motivions les unes les autres. C’était vraiment formidable!

Q: Vous avez mentionné dans votre blogue que lors d’une partie préliminaire, vous aviez joué contre la France et que c’était très spécial, car vos partisans d’Angers et votre entraîneur étaient venus vous voir jouer. Est-ce que cela a été particulièrement difficile de jouer votre dernier match du tournoi contre la France?

R: Je crois qu’il était plus difficile de perdre aux mains de la France que de jouer contre celle-ci. Au cours des dernières années, nos deux équipes se sont affrontées à maintes reprises et nous sommes devenues des rivales. Parce que j’habite en France, j’aurais bien aimé les vaincre un peu plus que les autres équipes.

Q: Serez-vous des prochains Jeux olympiques?

R: Je devrai certainement y réfléchir. On me l’a demandé, mais je devrai vraiment prendre le temps d’y réfléchir.

Q: Comment vous sentez-vous, d’être de retour dans le gymnase de Jeunesse au Soleil?

R: C’est fantastique! Rien n’a changé, c’est le même sentiment, les mêmes murs jaunes, la même odeur. J’aime les gymnases où il fait chaud. Je déteste les gymnases trop climatisés où il fait trop froid.

Q: Que signifie pour vous d’avoir joué pour les Hornets de Jeunesse au Soleil?

R: J’adore être une ancienne de Jeunesse au Soleil, je m’y sens en très bonne compagnie, compte tenu de tous gens extraordinaires qui sont passés par là. J’ai commencé à jouer à Jeunesse au Soleil au niveau cadet et j’ai poursuivi au niveau juvénile. J’ai aussi participé aux équipes estivales. J’ai appris beaucoup pendant ces années et je me suis fait de très bons amis. Je crois que mes années passées à Jeunesse au Soleil ont contribué à faire de moi la joueuse et la femme que je suis aujourd’hui.

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