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Du nouveau sur le mur de la renommée

avril 11, 2017

Du nouveau sur le mur de la renommée

Jeunesse au Soleil a eu le plaisir d’ajouter un ancien Hornet à son mur.

Questions/Réponses

Q: Pouvez-vous décrire brièvement votre parcours en tant qu’Hornet de Jeunesse au Soleil?

R: Après l’école secondaire, j’ai étudié au Collège Mariannopolis qui n’avait aucune équipe de football. J’ai donc effectué des recherches sur les équipes pour lesquelles je voulais jouer. C’est ainsi que j’ai contacté Earl De La Perralle et que je suis devenu un Hornet. À l’époque, je vivais dans l’Ouest de Montréal et mes journées étaient longues. De plus, lors du même match, je me suis blessé deux fois à la cheville. Nous avons presque battu North Shore lors de cette rencontre. En somme, nous avons bien performé et avons eu de belles victoiresé. J’ai pu faire la connaissance d’excellents joueurs.

Q: Pouvez-vous nous expliquer le processus d’obtention d’une bourse et les raisons qui vous ont poussé à choisir l’Académie navale américaine?

R: Pour être admis dans une académie militaire aux États-Unis, vous avez besoin d’un rendez-vous avec un sénateur ou un membre du congrès. Puisque j’étais né à Montréal de parents américains, je n’avais pas de politicien qui pouvait me représenter. Alors, l’Académie m’a suggéré d’obtenir la preuve de résidence de mes parents du Wisconsin. Les membres du personnel que j’ai rencontrés à Milwaukee ont aimé mon curriculum vitae. Ils m’ont toutefois expliqué que le sénateur du Wisconsin ne pouvait me nommer puisque je n’y vivais pas. Alors, ils m’ont proposé de postuler pour une bourse d’études en athlétisme. J’ai donc envoyé à l’Académie navale et à l’Académie Air Force les faits saillants de mes performances, qui avaient été diffusées à la télé avec Serge Vleminyx, lorsque je jouais pour Hochelaga. L’Académie Air Force ne m’a jamais répondu. Quant à l’Académie navale, elle m’a accepté. Des années plus tard, j’ai parlé avec l’un des entraîneurs de l’Académie et j’ai découvert que ceux-ci aimaient tellement Serge que c’est pour ces raisons qu’ils m’avaient admis.

Q: Originaire de Montréal, avez-vous vécu un choc culturel aux États-Unis?

R: Pas vraiment. Mes parents étaient américains, j’ai donc passé la grande majorité de mes étés au Wisconsin. Toutefois, le football fut un choc culturel. L’Académie navale avec trois terrains d’entraînement dont le terrain de jeu était incroyable. Tous les entraîneurs mâchaient du tabac et mon équipe était constituée des meilleurs joueurs. Leur taille et leur vitesse étaient assez impressionnantes.

Q: Quel a été le moment marquant durant vos études à l’Académie?

R: J’ai eu le malheur de me déchirer le ligament croisé du genou pendant ma première année. J’ai donc manqué toute une année, ce qui n’est pas une option pour la marine. Je suis ainsi devenu un joueur de rôle. Qu’il s’agisse de prendre des rafales avec les équipes numéro 1 ou les scouts, j’ai continué à faire mon travail et répondre aux exigences. Cela m’a permis de devenir mentor pour les jeunes joueurs, ce que j’ai vraiment apprécié. Battre West Point (Army) lors de ma dernière année a été un moment fort. Cependant, ce dont je suis le plus fier est de mon retour au jeu après mon opération.

Q: Pouvez-vous décrire brièvement votre carrière au sein de l’armée américaine et pourquoi avez-vous décidé de devenir pilote?

R: Le film Top Gun y est pour quelque chose. Tout le monde désirait voler dans des F-14 Tom Cats. J’avais toutefois commencé une formation au sein des SEALS que j’ai dû abandonner à cause de mes yeux. Cela voulait dire que je ne pouvais pas devenir pilote, mais je pouvais toutefois être un agent de bord naval comme le personnage de Goose dans Top Gun. J’ai commencé dans les jets et j’étais souvent malade lors des manœuvres aériennes. Je n’ai jamais abandonné. Toutefois mon commandant m’a donné un ultimatum lors de mon dernier vol; si je ne vomissais pas, je pourrais continuer ma formation, mais si c’était le contraire, je continuerais ma formation dans les Supply Corps. J’ai terminé le vol avec des notes supérieures à la moyenne, mais j’ai été malade (ces vols sont très difficiles physiquement). C’est ainsi que j’ai continué ma formation avec les Props (une plateforme plus stable avec moins de force G agissant sur le corps). Avec la marine, j’ai visité plus de 50 pays sur différentes missions. Je ne sais pas si je changerai quelque chose.

Q: De quelles façons le football vous a aidé dans votre carrière militaire?

R: Le football m’a appris la persévérance. Nous étions 50 coéquipiers au début. Nous avons terminé 15 lors de notre dernière année. Avec une grande charge de travail chaque année à l’école d’ingénierie, il était facile de tout abandonner. La saison de football était de la mi-août au début décembre. Nous avons pratiqué beaucoup sur le gazon comme à l’ancienne. Nous avions souvent des brûlures de gazon. Les attelles au tibia n’étaient pas inconnues non plus. Pour compléter le tout, j’ai subi une importante opération au genou, mais rien ne m’a arrêté. Le football m’a fait rentrer dans la marine, mais je le dois aussi à ma persévérance. Cette expérience m’a ensuite aidé à l’école de vol ainsi qu’à la faculté de droit.

Q: À quel moment avez-vous décidé de poursuivre une carrière en droit?

R: Lorsque j’étais sur le point de rejoindre mon premier escadron à Hawaii. Je leur ai parlé de ce que j’aimerais faire comme emploi lorsque je ne volais pas. Ils m’ont demandé si je voulais devenir juriste, un travail courant pour un officier subalterne. J’ai ainsi appris que pour devenir juriste, je n’avais qu’à faire une formation de 30 jours à San Diego. J’ai accepté immédiatement. Lorsque j’ai quitté Hawaii, j’avais été accepté dans plusieurs programmes de droit. J’enseignais le leadership pour la marine le jour et j’allais à la faculté de droit le soir, et ce, 4 jours semaine. Je ne vivrai pas cette expérience à nouveau. C’était très exigeant. J’avais un horaire de travail de 40 heures la semaine sans compter mes 10 heures de cours. Étudier me prenait facilement 20 à 30 heures.

Q: Pouvez-vous nous parler de votre carrière en tant qu’entraîneur de football à l’école secondaire et ce que vous enseignez à vos joueurs?

R: J’enseigne le football depuis maintenant 2 ans et j’adore cela. Je suis entraîneur à l’ancienne école secondaire de ma femme et lors d’un 4 juillet, j’ai fait la connaissance d’un entraîneur de basketball. Nous avons commencé à discuter à propos des sports, du football, et j’ai commencé à lui raconter des histoires concernant l’entraîneur Steve Bellicheck. Il a été entraîneur à la marine pendant 40 ans. Il était d’ailleurs là lorsque j’y ai joué. C’est un homme incroyable. Pour revenir à ma rencontre avec l’entraîneur de basketball, il m’a proposé d’enseigner cette école. Le reste est de l’histoire, comme on dit! J’entraîne des équipes spéciales et je leur enseigne l’importance du football comme préparation à la vraie vie ainsi que les aspects psychologiques de ce sport. Malgré les stéréotypes, le football est un jeu de réflexion incroyable. Par exemple, les joueurs doivent connaître leur position dans la formation et la stratégie. Ils doivent aussi s’ajuster à tous changements dans le jeu afin de bien l’exécuter et se souvenir de ce qui se passe afin de rectifier le tir pour les jeux futurs, et ce, en quelques secondes. Les deux mots que je leur rappelle toujours est ” adapté et surmonté ”.

Q: Quels conseils donneriez-vous aux athlètes canadiens qui désirent obtenir une bourse de la NCAA?

R: Le recrutement a tellement changé. Les écoles américaines se tournent vers le Canada pour les joueurs, ce qui est génial. Les entraîneurs universitaires aiment les statistiques physiques, c’est-à-dire votre poids, votre vitesse et votre position, c’est sur ces aspects que vous devez travailler. Ensuite, il faut vous vendre. Si votre entraîneur a de bonnes connexions, n’ayez pas peur de les utiliser. Si ce n’est pas le cas, faites vos propres relations. Allez aux camps de football aux États-Unis. Étudiez les vidéos HUDL et informez-vous sur les moments forts de l’actualité. Vous devez VOUS VENDRE. Un bon vendeur n’accepte pas un NON comme réponse. Gardez cela à l’esprit. Les SEALS disent que la chance équivaut à l’opportunité de faire des rencontres. Soyez préparés et créez vos propres opportunités. De plus, ne compromettez pas vos études, élargissez vos horizons et gardez toujours l’esprit ouvert.

Nous avons eu le plaisir d’ajouter à notre mur de la renommée un autre Hornet, le commandant Eric Pihl, qui a joué au football pour Jeunesse au Soleil au milieu des années 80. Ayant obtenu une bourse d’études de l’Académie navale américaine, il a joué en tant que quart arrière dans la Division 1 de la NCAA. Après son parcours académique, Eric Pihl a rejoint la marine américaine comme pilote où il a eu une merveilleuse carrière de 26 ans. Aujourd’hui, il sert toujours dans la marine comme réserviste et pratique le droit en Californie.

Durant sa visite, Eric Pihl a bien voulu partager avec nous son parcours, mais surtout ce que Jeunesse au Soleil lui a appris et comment cela a eu un grand impact sur sa carrière au sein de la marine américaine.

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