Le 14 janvier dernier, la ville de Montréal tenait sa première conférence sur la résilience.
Le 14 janvier dernier, la ville de Montréal tenait au Marché Bonsecours sa première conférence dans le cadre des « 100 villes résilientes. » Montréal était la première ville canadienne à se joindre à ce club élite en décembre 2014, un club qui comprend Barcelone, Boston, Lisbonne, Londres, New York, Melbourne, Paris et Rome.
Le mouvement, d’abord initié par la Fondation Rockefeller, vise à augmenter la résilience des villes quant aux défis physiques, sociaux et économiques qu’elles rencontreront au cours des cent prochaines années. Selon la Fondation Rockefeller, 75 % de la population mondiale vivra dans les villes d’ici 2050.
Le programme des 100 villes résilientes a été conçu afin d’aider les villes à devenir suffisamment flexibles pour pouvoir rebondir à la suite d’un revers en travaillant à l’unisson pour « améliorer les pratiques, partager leur expertise et promouvoir l’excellence dans le domaine de la gestion des risques ». Le programme offre aussi aux villes le soutien financier nécessaire pour créer un poste de chef de projet Résilience (CPR), une position qui a été décernée à Louise Bradette, directrice actuelle de la sécurité civile par le maire de Montréal, Denis Coderre, le 14 janvier. Le rôle de la CPR est de formuler une stratégie de résilience de la ville et de la mettre en œuvre en temps opportun.
Donc exactement qu’est-ce que la résilience urbaine? La résilience urbaine consiste en cette capacité des individus, des communautés, des institutions et des entreprises d’une ville donnée à s’adapter aux chocs aigus (tremblement de terre, inondations, attaque terroriste, etc.) et de se développer en dépit des contraintes chroniques (taux de chômage élevé, système de transport public inefficace, vieillissement des infrastructures, etc.). L’objectif du défi des 100 villes résilientes est de recruter 100 villes prêtes à augmenter leur résilience. « Les systèmes résilients résistent, réagissent et s’adaptent plus facilement aux chocs et aux stress et parviennent à émerger plus fort après des moments difficiles, et vivent mieux dans les bons moments. » L’objectif de la ville de la session de travail de Montréal était d’identifier les facteurs de stress et les chocs auxquels la ville devrait s’adresser en premier lieu.
Jeunesse au Soleil était très fière d’être invitée à cette conférence et de participer aux ateliers de travail. Par ailleurs, la représentante de Jeunesse au Soleil, Ann St Arnaud a été invitée à être panelliste en compagnie du directeur général d’Ouranos, Alain Bourque et le professeur de l’Université de Montréal, Isabelle Thomas. La présentation de madame St Arnaud était sur le rôle de leader de Jeunesse au Soleil dans l’aide aux personnes sinistrées de la ville de Montréal au cours des quatre dernières décennies et son rôle en tant que membre fondateur du ROHCMUM (le Regroupement des Organismes Humanitaires et Communautaires en Mesures d’ Urgence à Montréal) un groupe créé en 1999, dédié à améliorer la résilience au sein des organisations communautaires de Montréal.